Pourquoi le LiDAR a-t-il une longueur d’onde spécifique ? Partie 1
La longueur d’onde du LiDAR se situe dans l’infrarouge en raison de l’efficacité des détecteurs.
Parmi toutes les longueurs d’onde existantes, pourquoi utiliser l’infrarouge plutôt que d’autres (UV, visible) ?
La plupart des longueurs d’onde des LiDAR se situent dans la gamme des infrarouges, comme c’est le cas pour les systèmes YellowScan : 903 ou 905 nm.
L’un des objectifs du système LiDAR est d’émettre une onde qui n’interfère pas avec d’autres capteurs (caméra, œil humain). C’est pourquoi la longueur d’onde des LiDAR se situe principalement dans la partie proche de l’infrarouge du spectre électromagnétique (750 nm à 1,5 µm).
Cette gamme est divisée en deux parties : l’une de 750 nm à 1,1 µm et l’autre de 1 µm à 1,5 µm. Pour la première, le meilleur matériau pour le détecteur est le silicium, car il présente la meilleure réponse optique dans cette gamme. En effet, l’efficacité optique maximale se situe autour de 900nm. Au-delà de cette valeur, l’efficacité chute drastiquement pour se rapprocher de 0. C’est pourquoi un autre type de matériau est généralement utilisé pour les grandes longueurs d’onde (par exemple l’arsenic de gallium (InGaAS)).
Néanmoins, l’InGaAs fonctionne également à une longueur d’onde de 900 nm avec une bonne efficacité, mais le bruit intrinsèque est plus élevé que pour les cellules au silicium. Cela pourrait rendre le rendu du nuage de points beaucoup plus bruyant.
Pour les systèmes embarqués tels que ceux de YellowScan, le silicium est un composant approprié pour les capteurs LiDAR (en termes de taille, de prix et d’adaptabilité).
À titre d’information complémentaire, vous pouvez lire
pourquoi l’absorption atmosphérique du rayonnement solaire détermine également la longueur d’onde LiDAR.
N.B. Auteur Léa Moussi. Le contenu de cet article est protégé par le droit d’auteur.