Comment la cartographie LiDAR a permis de découvrir des ruines archéologiques au Mexique
Défi
Notre distributeur mexicain, Geoearth, a tenu plusieurs réunions avec le gouvernement fédéral mexicain, qui ont débouché sur un projet visant à rechercher d’éventuels vestiges archéologiques dans la zone protégée de Chichen Itza. Geoearth a mené des études pour rechercher des vestiges archéologiques en utilisant des méthodes traditionnelles et des vols avec un drone, afin d’obtenir des résultats précis et vérifiables.
L’objectif principal était de localiser avec précision les éventuels vestiges archéologiques de la zone archéologique de Chichen Itza qui n’avaient pas encore été explorés.
Solution
Geoearth a utilisé le capteur LiDAR YellowScan Explorer monté sur un drone Skyfront Perimetre 8. La capacité du capteur LiDAR à fournir 5 retours leur a permis d’obtenir de meilleures données, même dans une végétation très dense. Ce système LiDAR a été choisi pour la mission en raison de ses caractéristiques avancées, notamment 5 retours et un scanner à 360°, qui permettent de collecter des données de meilleure qualité et plus détaillées. La performance de la batterie fournie par le système a également été un facteur clé dans le choix de ce dernier pour cette mission.
Paramètres de la mission
- Zone d’enquête: 30 km2
- Durée: acquisition : 3 jours, traitement des données : 2 jours
- Nombre de vols: 6
- Vitesse de vol et altitude: 8 m/s à 120 m AGL
- Equipement:
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Système LiDAR YellowScan Explorer
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Skyfront Perimeter 8 drone
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YellowScan CloudStation Ultimate est un logiciel de traitement des nuages de points, comprenant l’ajustement des bandes, la classification des nuages de points entre sol et non sol, et l’exportation des nuages de points en format LAS et des modèles de terrain en format TIFF.
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Logiciel Pospac MMS 9 pour la correction des trajectoires des capteurs à l’aide de la méthode de la base unique.
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Résultats
Les résultats obtenus par l’équipe de Geoearth sont les suivants :
- Densité de points : 110 points par mètre carré
- Précision horizontale (XY) = 1,5 cm, Précision verticale (Z) = 3 cm
- Modèles numériques de terrain d’une résolution de 30 cm
- Lignes de contour à 50 cm (maîtres) et 1 m (secondaires) pour une meilleure interprétation de l’information
Le capteur LiDAR YellowScan Explorer a dépassé toutes les attentes, notamment en raison de la végétation dense du site, qui rendait difficile l’obtention de données précises sur le terrain. Avec ce capteur, ils ont obtenu une densité de 110 points par mètre carré, ce qui a permis d’obtenir un nuage de points de haute qualité. Cela leur a permis de générer un modèle numérique de terrain d’une résolution de 30 cm et d’utiliser les courbes de niveau pour interpréter efficacement les vestiges archéologiques potentiels. Ils ont ainsi obtenu de meilleurs résultats que prévu, en découvrant plus de vestiges que prévu.
Le système LiDAR YellowScan Explorer a fourni des données d’excellente qualité en termes de positionnement et de pénétration de la végétation, ce qui a permis d’obtenir des résultats optimaux.
Le traitement des données a été effectué quelques jours après le travail sur le terrain, à l’aide du logiciel YellowScan CloudStation, dont certaines mises à jour ont été très utiles pour traiter les informations en si peu de temps.
Geoearth a pu fournir les coordonnées précises de l’emplacement de ces ruines potentielles, ce qui a permis au centre SIG et à l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH) de vérifier ces informations sur le terrain et de confirmer que les résultats de l’étude étaient exacts et correctement interprétés.
Le principal avantage de l’utilisation d’un capteur YellowScan est sa puissance pour obtenir des données dans des jungles denses, ainsi que l’autonomie de la batterie qui permet jusqu’à 2 à 3 heures de vol continu pour acquérir de grandes quantités de données sans endommager l’environnement. Il est également important de noter que la carte Applanix intégrée au capteur pour l’obtention de données LiDAR de haute précision dispose de la meilleure qualité et de différentes méthodes de traitement.
David Samadi Castilla
PDG – Geoearth
