Comment les levés LiDAR par drone se comparent-ils aux méthodes traditionnelles dans les projets de cartographie des corridors ferroviaires ?
Quel était le défi à relever ?
Le premier projet sur lequel CDGI a travaillé, et pour lequel il s’est équipé d’un LiDAR YellowScan, est le Charles de Gaulle Express. La SNCF, ainsi que les entreprises chargées des travaux, souhaitaient comparer les relevés LiDAR avec ceux réalisés avec des méthodes traditionnelles, en situation réelle de travail.
Le problème que le CDGI devait résoudre était de savoir comment arpenter les terres entourant les voies ferrées et les remblais sur le côté des voies sans interrompre les lignes de chemin de fer et le trafic.
Leur objectif était de prouver qu’il était possible, en termes de sécurité, d’effectuer ces relevés par drone à proximité des voies utilisées.
Au début du projet, il n’existait pas en France de procédure ou de doctrine claire sur les enquêtes réalisées par des drones. Il est en effet interdit de faire voler des drones au-dessus des trains, mais CDGI a réussi à obtenir l’autorisation de faire voler son équipement au-dessus des trains.
L’achat du Vx20 de YellowScan nous a permis d’étendre nos outils 3D. Nous utilisons désormais le LiDAR pour des levés topographiques que nous n’offrions pas auparavant, ce qui nous a permis d’étendre nos services. Je savais que j’obtiendrais un système robuste et de haute qualité avec YellowScan, et en plus, c’est une société française ! Le Vx20-200 n’est jamais tombé en panne au cours des trois années, les piles durent longtemps et les réglages sont faciles à effectuer. Nous avons choisi le Vx20 parce que nous voulions le LiDAR le plus précis possible et c’est le système qui nous donne la meilleure précision. Nous ne voulions pas d’un LiDAR plus petit ou moins précis.
Nous utilisons notre YellowScan Vx20 pour effectuer des levés afin de concurrencer les levés traditionnels, que ce soit pour l’installation de structures ou pour des projets de carrières. Nous l’utilisons également pour créer des scènes 3D existantes afin de produire des modèles 3D plus rapidement. Les scans LiDAR nous permettent d’avoir les positions de tous les éléments d’un environnement afin de les modéliser, ce qui nous fait gagner du temps sur la modélisation 3D. Nous sommes également en mesure de gagner du temps sur les flux de travail qui étaient déjà en place avant l’achat de cet outil.
J’étais heureux d’appeler l’équipe d’assistance chaque fois que j’avais besoin d’aide, car je savais que les problèmes que je rencontrais seraient résolus rapidement. Lorsque nous avons été formés par YellowScan à l’utilisation de notre système LiDAR Vx20, nous partions de zéro, et nous avons donc eu besoin de beaucoup de soutien. Ils étaient facilement joignables et patients, même lorsqu’ils devaient expliquer les choses les plus simples ».
Résultats
Les conclusions observées sont qu’ils ont obtenu la même précision avec l’enquête réalisée avec le YellowScan Vx20 qu’avec les méthodes d’enquête traditionnelles.
Cependant, une différence majeure est que les levés effectués avec le Vx20 sont beaucoup plus rapides que les levés terrestres traditionnels. Par exemple, avec un LiDAR monté sur un drone, 150 hectares peuvent être scannés en une journée, alors qu’avec un arpentage traditionnel, plusieurs jours, voire plusieurs semaines, sont nécessaires pour mener à bien le projet.
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CDGI.