Pourquoi le LiDAR a-t-il une longueur d’onde spécifique ? Partie 2
Autre spécificité de la longueur d’onde LiDAR : l’absorption atmosphérique.
Un rayon de soleil émet jusqu’à 150K lux. C’est comme recevoir la lumière de 15 000 bougies en même temps.
Une image directe ou réfléchie peut être mal interprétée par le LiDAR et être considérée comme un retour laser. Les molécules d’eau présentes dans l’atmosphère absorbent une bonne partie du rayonnement solaire, réduisant ainsi les chances que le rayon solaire atteigne le capteur LiDAR.
Nos systèmes LiDAR utilisent des longueurs d’onde spéciales : 903 nm et 905 nm. Comment cela se fait-il ?
La lumière qui nous parvient du soleil traverse l’atmosphère, qui absorbe une partie des radiations. L’eau, constamment présente dans l’air, absorbe ces radiations. On observe qu’une très petite partie du rayonnement solaire de 905 nm est présente dans l’atmosphère car elle est principalement absorbée par la vapeur d’eau.
En outre, un filtre à bande passante étroite est placé devant le capteur LiDAR. Ainsi, seule une longueur d’onde sélectionnée de quelques nanomètres autour de la longueur d’onde centrale du filtre peut passer à travers celui-ci. En d’autres termes, il filtre toute la lumière du soleil qui pourrait générer des données erronées (c’est-à-dire du bruit). Cela permet d’optimiser le fait que la lumière capturée et enregistrée par le LiDAR correspond à la lumière qu’il a lui-même générée.
l’impact de l’efficacité des détecteurs sur la longueur d’onde LiDAR.
N.B. Auteur Léa Moussi. Le contenu de cet article est protégé par le droit d’auteur.